Le risque de suicide existe en cas de burn-out avancé
Le malheureux décès de Carsten Schloter, directeur général de Swisscom illustre la souffrance et l’impuissance qui peuvent être vécues même au niveau le plus élevé de la hiérarchie.
La plus grande difficulté ressentie par les top manager et directeurs d’entreprise est la solitude de leur poste. Une grande partie de ces professionnels ont l’habitude d’assumer de lourdes responsabilités, ils gèrent très bien la pression quotidienne, parfois ils font face à des situations de crise extrêmes. Pour pouvoir durer à ce niveau-là sur un moyen à long terme, ils ont développé de bonnes stratégies pour supporter ce stress permanent (pratique d’un sport, bon équilibre familial, soutien logistique et humain dans l’entreprise). Leur point vulnérable est qu’ils ne savent pas où trouver de l’aide lorsqu’ils en auraient besoin. Ils se sont habitués à la solitude de leur poste, ils tiennent bon, ils supportent les coups durs sans se plaindre, ils n’ont parfois même pas l’idée de demander de l’aide car ils ont l’expérience qu’ils doivent toujours s’en sortir seuls.
Le suicide est un risque lors d’épuisement professionnel grave. La personne qui met fin à ses jours, le fait par impuissance et non par tristesse. Dans la totale impuissance de faire face au déséquilibre qui s’aggrave toujours plus dans le temps, la solution extrême trouvée pour agir est de choisir sa mort.
Je ne connaissais pas Carsten Schloter, ni les raisons de son geste désespéré. Par contre, j’ai eu l’occasion, dans ma pratique, d’accompagner des «personnes de pouvoir» perdues dans l’impuissance totale. La souffrance humaine est énorme, le risque de suicide est important. L’enseignement que l’on peut en tirer est d’apprendre à trouver de l’aide lorsqu’on perd pied. Pour se prémunir de la solitude d’un poste lourd, il faut être attentif à entretenir un bon réseau de soutien de pairs qui peuvent comprendre nos difficultés. Le soutien doit être trouvé en dehors de la famille et des proches si possible car il est plus facile de livrer nos failles et nos doutes à des personnes avec qui nous ne craignons pas qu’elles s’inquiètent pour nous.
Si vous avez l’impression de sombrer dans l’impuissance, n’hésitez jamais à demander de l’aide, avant que cela ne devienne trop grave.
Bonjour
Mon fils ingénieur en informatique travaille chez un grand concessionnaire informatique.
Il est de plus en plus sollicité au fur et à mesure que ces collègues démissionnent.
Il a une grande capacité de travail mais depuis plusieurs mois c’est trop sur ses épaules.
Il parle de ses surcharges et de ses difficultés à récupérer particulièrement avec le sommeil.
Il a une famille avec de jeunes enfants qui souffre des conséquences de son stress (impatience, éclats de voix, intransigeance). Il travaille 10 à 11h. par jour et le weekend il est souvent appelé pour répondre à des questions professionnelles. Je le vois vraiment arriver à la limite des ses forces.
Il me parle de ses difficultés mais se ferme maintenant avec sa famille qui souffre manifestement de cette situation.
C’est un homme très dévoué et compétent qui n’arrive pas à dire « c’est trop à son patron ! »
J’ai vécu moi-même dans l’industrie comme cadre pendant 10 ans et j’ai connu aussi de fortes pression.
Je suis inquiet.
Pouvez-vous nous aider ?
Avec tout mon respect et ma reconnaissance.
bonjour
je m’appelle Jean-François
Je suis en libéral depuis plus de 20 ans et là je dois me résigner
dan le type d’activité nous sommes souvent seul ,à prendre des responsabilités , à prendre des engagements
partant du principe que nous avons foi à notre mission , d apporter une pierre à l’édifice
mais le constat est le suivant
je vais sur 59 ans , je vais tout perdre
c ‘est vraiment marche ou crève
j’ai tenu le plus longtemps possible ,
j’aime pourtant ce que je fais
mais comment faire comprendre notre détresse
comment le dire à nos proches
être réduit à mendier
car on a droit à rien
pas le chômage
pas les soins plus de mutuelle
pas de solution
voila réduit à attendre on heure comme un vulgaire chien et pourtant
des rêves j’en ai encore