Les 5 regrets au seuil de la mort…
Actuellement, beaucoup d’entre nous vivons une sensation de saturation dans les activités quotidiennes, cela s’exprime avec l’impression: « je n’ai pas assez de temps pour moi » ou « je passe à côté de ce qui m’est vraiment important » ou « lorsque j’aurais terminé toutes ces obligations, je pourrais enfin être libre de… ».
Nous sommes immergés dans un environnement qui, si nous n’y prenons pas garde, risque de nous distraire de l’essentiel, à devoir effectuer des tâches et des activités qui nous prennent du temps, de l’énergie mais qui ne nous nourrissent pas!
La perspective de la mort nous éveille à être vivants… Les personnes mourantes expriment une sorte de lucidité et de conscience de ce qui leur aurait été réellement important… Sagesse pour nous qui sommes vivants, il n’est pas trop tard…
Les 5 regrets au seuil de la mort…*
(*Bronnie Ware, infirmière australienne en soins palliatifs, a consigné les paroles des mourants dans un livre: « The Top Five Regrets of the Dying« )
- J’aurais aimé avoir le courage de vivre en accord avec moi-même au lieu de mener la vie qu’on attendait de moi.*
Oui, nous réalisons que notre chemin de vie est unique et que l’existence nous offre des opportunités et un potentiel à explorer. Qu’est-ce qu’il faudrait que nous ayons vécu pour nous dire à notre mort: « J’ai fait une belle vie »? Et comment nous rapprocher de cette aspiration intérieure dans les actions de notre quotidien? Quels choix ou changements avons-nous à faire dès maintenant?
- Si seulement je n’avais pas travaillé autant.*
Ce regret nous pose la question de l’équilibre de vie que nous souhaitons réellement vivre. Si nous ne choisissons pas, la sphère professionnelle (ou les devoirs à accomplir) risque bien de prendre le pouvoir en nous absorbant entièrement… Tout l’investissement d’énergie, de temps et d’attention dans le travail se fait toujours au détriment des autres sphères de notre vie (notre couple, nos enfants, notre famille, nos loisirs, notre disponibilité intérieure).
- Si seulement j’avais eu le courage d’exprimer mes sentiments.*
Nous développons des stratégies et des contraintes émotionnelles par peur de décevoir, de fâcher ou pour apaiser les relations avec les autres. Nous réagissons, nous nous contrôlons ou nous adaptons, nous faisons des compromis avec nous-mêmes afin d’entrer dans le moule des attentes sociales. Mais finalement, exprimons-nous l’entier de notre potentiel de vie? Ou étouffons-nous certains sentiments ou ce qui nous est important par peur de déranger les autres? Exprimer nos sentiments nous demande du courage car cela nous expose davantage que de tout garder pour soi ou d’anesthésier nos émotions.
- Si seulement j’avais gardé le contact avec mes amis.*
«Les gens expriment souvent d’amers regrets de ne pas avoir consacré aux amitiés le temps et les efforts qu’elles méritaient. Ils se sont laissé prendre dans l’engrenage de la vie et, avec les années, ont laissé filer des amitiés en or».*
Parfois notre quotidien nous donne l’impression d’être bien entourés car nous ne sommes pas en contact avec ceux qui manquent: (sur)investis dans la carrière professionnelle, nous ne souffrons pas de moins voir notre famille ou nos amis ; vivre dans une relation de couple fusionnelle et se combler mutuellement ne donne plus envie de cultiver des liens amicaux ou de passer du temps avec les collègues… Comment cultivons-nous des liens nourrissants avec les personnes importantes à nos yeux, nos proches, notre famille, nos amis, nos voisins, nos collègues ? Quelle espace-temps accordons-nous afin de développer de nouveaux liens ?
- Si seulement je m’étais autorisé à être plus heureux.*
« De nombreuses personnes ne comprennent pas jusqu’au dernier moment que le bonheur est un choix. Elles se sont obstinées à suivre une logique dépassée et leurs vieilles habitudes. »*
Être vraiment heureux nous demande de prendre des risques, de sortir de notre zone de confort, nous pouvons nous sentir dans une vie sécure et satisfaisante mais est-ce vraiment suffisant pour nous sentir heureux? Quelle place donnons-nous au déraisonnable dans notre vie ? Un bébé apprend à marcher en prenant le risque à chaque pas de tomber, et quel bonheur de vivre il démontre!
Intéressant article. J’arrive à un âge où on commence un peu à faire le bilan. Evidemment je ne referai pas tout à l’identique, mais en gros je suis assez satisfait de la vie que j’ai menée:
– satisfaction professionnelle (je suis arrivé à un poste que mon niveau d’étude ne me permettait pas d’espérer au départ);
– équilibre profession/loisir (j’ai travaillé à temps partiel dès la quarantaine et je me suis mis à mon compte avec un mandat léger dès 50 ans);
– satisfaction d’avoir atteint un niveau en photographie me permettant d’être publié;
Maintenant je profite de chaque jour et malgré quelques soucis de santé je suis heureux: que demander de plus ? Quant au grand départ, j’y suis prêt (en espérant ne pas trop souffrir) même si je ne suis nullement pressé 😉